Elle perd le contrôle de sa Tesla à cause d’un piratage à distance : les véritables enjeux de cette affaire
Une Tesla volée à distance, dont la vitesse était contrôlée à distance et qui ne répondait plus aux commandes de sa propriétaire. Voilà les faits relatés par plusieurs journaux télévisés, qui ont notamment exploité cette affaire de manière sensationnaliste, en passant à côté de certains détails.
Certains médias semblent suggérer qu’il est facile de pirater une Tesla. Pourtant, de nombreux hackers talentueux se sont cassé les dents sur les modèles Tesla. En effet, Elon Musk est très attentif à la sécurité de ses voitures et les Tesla sont réputées pour être quasi impossibles à pirater. Toute faille éventuellement détectée est rapidement corrigée. Il est donc plus probable que cette affaire relève d’une arnaque plutôt que d’un piratage, visant une personne peu familiarisée avec la technologie et facilement manipulable.
Il est peu probable que la voiture ait pu être limitée à une vitesse de 40 km/h sur une voie rapide, comme le raconte la victime. Même si le mode voiturier permet de limiter les accélérations et les vitesses autorisées, cela ne se fait pas à des vitesses aussi réduites. Il y a donc probablement quelques exagérations dans le récit.
Il est primordial de ne jamais donner un accès « virtuel » à son véhicule, car avec les nouvelles voitures connectées, cet accès virtuel équivaut à un accès réel. Certains propriétaires ne semblent pas en prendre conscience, et il y a peut-être un manque d’avertissement sur la sécurité de ces nouvelles voitures lors de leur livraison. Dans le cas présent, la propriétaire bretonne a donné un accès à un « proche » en tant que conducteur invité, ce qui est comparable à donner le double des clés à un inconnu.
Dans cette affaire, le voleur du véhicule a réussi à prendre le contrôle de l’application connectée à distance, en se faisant peut-être passer pour la propriétaire ou en utilisant des techniques de phishing pour obtenir le mot de passe. Il est peu probable que la voiture elle-même ait été vulnérable à une attaque informatique, comme on pourrait le penser en évoquant un piratage. Il semble plus réaliste que la propriétaire ait été trompée par quelqu’un qui maîtrise bien le sujet.
En conclusion, il n’y a pas lieu de s’inquiéter spécifiquement des Tesla, puisqu’il est peu probable qu’elles soient plus vulnérables que n’importe quel autre véhicule. Cependant, l’arrivée de nouvelles technologies dans les voitures électriques peut parfois freiner leur adoption par le grand public.
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